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mardi 28 mai 2013

Le duo Michel Doneda et Tatsuya Nakatani

librairie Ombres blanches, Toulouse

20h30 rencontre avec les musiciens / 21h concert

Vous pouvez acheter vos places à l'avance à l'espace jeunesse de la librairie 5 rue des Gestes

coproduction IREA - CCAM Scène nationale de Vandoeuvre lès Nancy - Ombres blanches
site Ombres Blanches

photo: guillaume blaise

Le voyage de Michel Doneda et Tatsuya Nakatani inauguré en 2013 au Canada, au 29^ème festival de Victoriaville,
suivi d’un périple en Amérique du Nord, puis en France et en Europe, passe le 28 mai par un concert
d’improvisation à Toulouse. Le passage de ces deux interprètes de haut vol, à la librairie Ombres Blanches,
est un événement de grande envergure, qui devrait laisser un souvenir marquant aux spectateurs, familiers ou non de ces musiques.

Michel Doneda (saxophones sopranos et sopraninos), est une voix majeure de la scène d’improvisation musicale, qui, après des débuts en France en 1980, s’est produit en Europe de l’Ouest, en Afrique, aux USA, au Canada , au Japon, en Russie, en Europe de l’Est. Fondateur de plusieurs associations, il a collaboré avec des danseurs, des poètes, des acteurs et de nombreux musiciens parmi lesquels Daunik Lazro, Barre Phillips, Martine Altenburger , Lê Quan Ninh, John Russell, Tetsu Saitoh etc…

Tatsuya Nakatani. percussionniste originaire de Osaka (Japon), il vit actuellement à Eaton (Pennsylvanie). On ne compte plus ses rencontres avec les acteurs de la scène improvisée mondiale. Il utilise une grande variété d’instruments (tambours, cymbales gongs, timbales, clochettes, objets métalliques, bâtons et archets), ce qui lui permet, grâce à sa technique unique, de créer un son qui défie toute catégorie musicale.

Ces deux musiciens ont multiplié les rencontres et les voyages, dans un parcours nomade motivé par une volonté d’éviter les redites et l’esprit de système. Ecouter ce duo, c’est entrer dans l’exploration du proche et du lointain, du détail et de l’horizon, du singulier et du pluriel, et au-delà, sentir l’avènement du désir dans l’échange. Ou encore se laisser aller à la confusion des sons et des sens qu’ouvrent pour les auditeurs le miroir résonnant de perceptions et d’actions construit par les musiciens, mélange de bifurcations et de confluences. Et pour cela se confronter à la rugosité granuleuse des multi-phonies du saxophone et aux stridences des effleurements d’archets sur les cymbales, aux explosions sourdes du tambour et aux grondements suraigus des anches. Des sons qui portent aussi l’empreinte des corps singuliers qui les génèrent et s’y évanouissent, des gestes qui les corrèlent et les unissent.

Construction sonore issue d’une longue expérience commune tissée de respirations et d’accélérations, de pulsions et de détentes, d’intuitions et de silences, où chaque nouvel élan fait naître une présence qui se dénoue en évanescence dans le flux du temps. Avec eux on entre de plain pied dans l’espace de la musique improvisée et de la poésie d’aujourd’hui, un autre monde sans murs ni frontières.

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