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INFLUX#4
festival d'improvisation,  30/11 et 1/12/2012
au RING  151 route de Blagnac 31200 TOULOUSE


Poursuivre le défrichage de nouvelles pistes,
inventorier de nouveaux chemins dans la cartographie de
l'improvisation "libre" (en musique ou ailleurs),
c'est l'objectif que vise l'IREA,
dans ses manifestations ponctuelles
(cf le cycle du premier trimestre 2012),
ainsi que dans le festival INFLUX#4
du 30 novembre et du 1er décembre au Ring.
Les spectacles annoncés sont des créations
qui donnent à entendre et à voir des rencontres singulières,
alliant en musique, acoustique et électroacoustique,
ou encore mettant en présence,
dans l'imprévu et la prise de risque de l'improvisation,
plusieurs formes artistiques, comme la voix, la danse,
les vidéos et l'expression plastique.

vendredi 30 novembre 2012 à 20h30

1/ Jean-Yves Evrard (guitare) solo

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Jean-Yves Evrard (né en 67 en France) a poursuivi des études de musique aux conservatoires de Liège,
de Bruxelles et d’Amsterdam auprès de Henry Pousseur, Frederic Rzweski, Garret List et George Octors.
Il a déjà souvent composé de la musique pour théâtre et en particulier pour Groupov
(Jacques Delcuvellerie), Sofie Kokaj et la compagnie du Grand Guignol.
 
Depuis 1987 il a joué avec d’innombrables personnes, dont les plus connues sont Ted Milton,
 l’ensemble musique nouvelle, John Cage, Misha Mengelberg, Kris Defoort, Taku Sugimoto,
Pascal Comelade, Mauricio Kagel, … mais aussi et surtout beaucoup d’autres.
En coopération avec Mâäk’s Spirit il a réalisé cette année au théâtre de la Bourse le projet
Il n’y a pas de fraises en hiver, 48 performances musicales filmées sur différentes locations à Bruxelles.
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Lorsque Jean-Yves Evrard s’empare d’une de ses guitares, la musique semble jaillir avant même
qu’il ait posé les doigts sur les cordes. Peu disert et pour le moins rêveur, la liste non exhaustive de ses collaborateurs
(Misha Mengelberg, Clayton Thomas, Audrey Chen, Jean-Luc Cappozzo…) prouve pourtant la faculté d’adaptation
de ce poète du son aussi à l’aise dans la composition pour le théâtre que dans l’improvisation pure.
(Joël Pagier)

2/ Jean-Philippe Gross (table de mixage, synthétiseur) solo

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©Peter Gannushkin / DOWNTOWNMUSIC.NET

Né en 1979. Formation musicale autodidacte débutée en 1994  par les percussions.
En 1998 il se tourne vers l’utilisation d’outils électroniques.
Il collabore régulièrement avec Xavier Charles, Clare Cooper, Jérôme Noetinger, Lionel Marchetti,
Franz Hautzinger, Will Guthrie, Jean-Luc Guionnet, Pascal Battus, John Hegre, Jazkamer.
Il travaille pour la danse avec la chorégraphe Marie Cambois “We killed a Cheerleader”.
Pour le théâtre avec Gael Leveugle et Léa Drouet.
Programmateur au sein de l’association «Fragment» à Metz, d’octobre 2001 à juin 2009.

3/ duo Jean-Yves Evrard / Jean-Philippe Gross

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samedi 1er décembre 2012

17h00

Table ronde animée par Sébastien Perroud, David Chiesa, Bernard Astié, Michel Doneda.

Une des originalités des festivals "INFLUX#n" est l'organisation de tables rondes
regroupant acteurs et spectateurs, ayant pour thème l'improvisation.

Jusqu'à ce jour tous les artistes improvisateurs invités dans ce cadre ont été de culture occidentale.
Dans cette quatrième édition, nous accueillons pour cette manifestation
David Chiesa et Sébastien Perroud, qui ont développé avec leurs outils d'improvisateurs,
un travail sur le continent africain.
Afin de rendre le fil conducteur de la démarche de l'IREA plus explicite,
il faut situer le sujet de cette table ronde dans une approche qui se garde
de toute arrière pensée touristique ou exotique, ce qui s'inscrit ici dans la mise en perspective de deux univers:

-l'un dédié à l'oralité:les mythes,la danse,la musique,les masques,
servant avant tout de moyens de communication pour toucher au sacré.
-l'autre pour lequel l'art reste le plus souvent, à l'écart des comportements
sociaux dominants, le dernier refuge de l'individualisme contre le flux asphyxiant
et profane de la marchandisation mondiale.

Le souhait d'une attitude critique sinon subversive dans le domaine du sensible
pousse donc à s'interroger (et à interroger les deux artistes)
sur les horizons que peut ouvrir la rencontre entre mondes séparés
(ici bien entendu l'Afrique de l'Ouest et la France).

Peut-il s'agir, ainsi que le soutient le philosophe Jacques Rancière [1]
à propos du langage dans les sociétés contemporaines occidentales,
d'un nouveau moteur de l'invention, susceptible de développements féconds
dans le domaine de l'improvisation, grâce à la mise en présence,
au croisement, et à l'échange entre cultures différentes?

La thématique de questions et de discussion portera donc sur les motivations personnelles,
éthiques, esthétiques, politiques, qui ont motivé le projet des artistes.
Avec une question centrale:
Que représente pour eux ce voyage et cette rencontre culturelle?

Bernard Astié

[1](Philosophie Magazine juin 2012)

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20h30

1/ David Chiesa (contrebasse) / Sébastien Perroud (artiste plasticien)

Des faisceaux lumineux découpent l'espace et rencontrent toutes sortes
d'obstacles, branches, objets, feuilles mortes, câbles, copeaux...
Autant de points d'accroches qui révèlent un environnement sculpté de points,
de lignes, de contours.
Des dessins abstraits et éphémères se matérialisent dans l'espace,
en écho aux travaux d'Antony McCall.
Cette proposition s'articule dans l'écoute du regard, une physicalité du son,
l'un et l'autre construisant une architecture improvisée à visiter...

chiesa_perroud.jpg

 Travaillant depuis 1997 sur la notion d'improvisation, David Chiesa nourrit son travail de la relation aux autres pratiques artistiques :
la danse (avec Fine Kwiatkowski, Marie Cambois, Véronique Albert, Yukiko Nakamura, Abdesalam Raji, Masaki Iwana...)
la poésie (avec Ly Thanh Tien, Charles Pennequin...)
le cinéma expérimental (avec Xavier Quérel, Gaëlle Rouard...
la lumière (Christophe Cardoen, Sébastien Perroud, Julien Lobbedez...).

Son jeu s’appuie sur la matière du réel et l'individualité dans l'improvisation.
Il est aussi fortement influencé par les articulations propres aux musiques
électro-acoustiques avec lesquelles il collabore régulièrement.

Sébastien Perroud:

Il créé des installations spécialement conçues pour les lieux où il expose, travaille souvent en dehors des lieux réservés à l’art,
 préférant aux architectures aseptisées, celles plus chargées émotionnellement comme des lieux désaffectés.
Il manie une esthétique singulière, un traitement brut des matériaux et des émotions, un goût de l’éphémère.
Ces installations proposent aux visiteurs de déambuler, ramper, toucher, contempler.


2/ Mélanie Lomoff (danse) / Fabrice Charles (trombone) / Guylaine Cosseron (voix)

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Après avoir débuté la danse classique à l’école de danse de Michèle Latini à Caen,
Mélanie Lomoff entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris en 1992.
Entre 1996 et 1997, elle est liée au théâtre des Arts à Rouen ; l’année suivante, elle interprète plusieurs
créations de José Montalvo et Dominique Hervieu au Centre chorégraphique national de Créteil et du Val de Marne.
Depuis 2006, elle collabore régulièrement avec les ballets C de la B, du chorégraphe belge Alain Platel,
“un bouleversement” dans sa vie de danseuse et sa perception de la danse.

De formation classique, Fabrice Charles  développe son travail artistique dans divers champs :
l'improvisation, l'interprétation, la création et la pédagogie. Enseigne le trombone et le tuba,
 intervient régulièrement en milieu scolaire pour sensibiliser les élèves aux instruments de la famille des Cuivres.
Il dirige la "Fanfare de la Touffe" : fanfare improvisée composée de non-musiciens.

Médaillée d’or au conservatoire de jazz de Basse-Normandie,
Guylaine Cosseron
débute dans diverses formations jazz classique,
moderne ou métissées avec des musiques ethniques.A partir de 2005, elle décide de ne se consacrer
qu’à la musique improvisée, en duo avec Phil Minton (voix), Patrick Martin (saxophone et valise) ,
en trio avec Soizic Lebrat (violoncelle) et Sophie Agnel (cordophone),
en trio avec Nicolas Talbot (contrebasse) et Nusch Werchowska (piano et synthé),
avec Camel Zekri (Altersoniq Orchestra), en trio avec Phil Minton (voix) et John Russell (guitare) ,
ainsi qu'avec Xavier Charles (clarinette) et Frédéric Blondy (piano),
en solo (24h Solo de Sète, festival des musiques exploratrices à Crest) et avec d’autres artistes
(danseurs, chorégraphes, metteurs en scène, comédiens et plasticiens).

au Ring 151 route de Blagnac, Toulouse

Bus, 16 ou 71, arrêt Roques (bus de nuit jusqu'à minuit)
Voiture, rocade sortie 30 Sept Deniers, parking sur place
Vélo, par les berges de la Garonne

plein tarif 12 €  - demandeurs d'emploi, étudiants, adhérents IREA, RING 8 €
pass 2 jours 20 € - demandeurs d'emploi, étudiants 15 €

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9 et 10 mai 2012

LE POEME IMPROMPTU : HOMME-MAGE VERTICAL

[ les 15 et 16 septembre 2012 au Musée des automates à 21h, 4 rue Anne-Marie Javouhey   11300  Limoux ]

Jean-Marc Richon          Roberto Juarroz

Un OTNI (Objet Théâtral Non Identifié)

« Ce qui est ordonné chez l’homme, c’est l’enfant »
« Le moment de ma cons­cience est révé­lé par le moment de mon incons­cience. »
« Ma soli­tude est faite, non de ce qui me manque, mais de ce qui n’existe pas. »



A l’issue d’un long com­pa­gnon­nage avec l’œuvre de Roberto Juarroz,
l’acteur trans­met la parole du poète,
avec en écho ses pro­pres écrits,
au sein d’impro­vi­sa­tions appuyées sur le geste et
le maté­riau sonore et pro­lon­gées par de fugi­ti­ves images d’eau...
L’auteur de « l’eau et ses rêves », Gaston Bachelard n’est pas loin dans ce che­mi­ne­ment qui se pro­pose d’explo­rer le clair-obscur de l’être.

« Ces apho­ris­mes, ces voix, extraits du seul livre édité d’Antonio Porchia, Voix Abandonnées,
je les ai lues peu de temps après la décou­verte de l’ œuvre de Roberto Juarroz, Poésies Verticales.
Depuis sept années, ces deux auteurs et phi­lo­so­phes argen­tins, qui furent amis, ins­pi­rés l’un par l’autre, sont des éclairages, des bali­ses, des étapes, dans ma recher­che pour dis­tin­guer Voir et Regarder, Entendre et Ecouter...
l’inté­rieur, l’exté­rieur, de l’inté­rieur vers l’exté­rieur, de l’exté­rieur vers l’inté­rieur...

Entre le haut et le bas de toute vie, l’un n’étant pas, sans l’autre,
entre un concret enra­cin­e­ment et la vacuité du ciel,
entre ful­gu­ran­ces et lentes cohé­ren­ces,
dans un monde qui tente d’asser­vir la langue, la vue, l’audi­tion et par delà nos vides, il existe une vision du vide,
une écoute du silence avec cette cer­ti­tude : per­sonne pour colo­ni­ser cette vision, ce vide, cette écoute, ce silence.

En ce qui me concerne,une invi­ta­tion à décou­vrir un espace entre ces deux pen­sées sen­ti­nel­les, à venir voir, regar­der, écou­ter, enten­dre,
une explo­ra­tion entre écritures et impro­vi­sa­tions, avec ces paro­les poé­ti­ques et phi­lo­so­phi­ques qui m’ont tra­ver­sées,
avec ma voix, mon corps, des sons et tous leurs silen­ces, la lumière et ses ombres, des images......des visions éphémères, des réso­nan­ces.
 »


Jean-marc Richon

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Scénographie, concep­tion lumière : Alberto Burnichon, Jean-marc Richon
Manipulation lumière et vidéo : Alberto Burnichon
Conception vidéo, voix, corps, sons, actions poé­ti­ques : Jean-marc Richon


Le spectacle vu par Bernard Astié:

LE POEME IMPROMPTU : HOMME-MAGE VERTICAL

Jean Marc Richon et la poésie d’action

Une présence insaisissable


Il y a des messages dont le destin est de se perdre…Au fond de la recherche essentielle de la poésie moderne il y a l’idée qu’en cette dimension du langage et de l’homme réside la seule possibilité que quelque chose soit : les messages perdus inventent toujours celui qui doit les trouver. (R.Juarroz).

Ce que ce texte anticipait, c’était la rencontre puis le long compagnonnage, de sept ans, de Jean Marc Richon, figure exemplaire de la poésie d’action, avec deux poètes majeurs du 20ème siècle, les auteurs argentins Roberto Juarroz et Antonio Porchia. Pour le spectacle de l’Homme -Mage Vertical donné au Ring les 9 et 10 mai 2012.

Le choc des images verbales, avec la découverte des « Poésies Verticales » et des vers libres de l’un, puis de « Voces » et des aphorismes de l’autre, ne pouvait qu’encourager et renforcer une démarche artistique tournée vers l’écriture corporelle.et l’improvisation. Pour offrir un nouvel espace à l’écriture poétique, et faire de la métaphore non plus l’illustration de la simple apparence des choses, mais la mise en perspective de la profondeur du monde. L’image que crée le poète et à sa suite l’acteur, qu’elle reste purement verbale ou devienne action, ouvre ainsi l’accès à la présence, conçue ici comme une instance évanescente, puisqu’elle se manifeste sur fond d’absence.

La fugacité de cet équilibre entre présence et disparition, Jean Marc Richon a choisi, pour l’incarner, le chatoiement liquide de l’eau, qui rythme le temps et l’espace de l’improvisation. Le choix inaugural de l’acteur c’est donc la métaphore de « l’eau des rêves » qui donne à voir et à entendre la profondeur verticale du réel déclinée par le poème.

Trame du spectacle, trouvaille inspirée de l’acteur, l’eau façonne le temps, tombant goutte à goutte des « horloges naturelles », dans la pulsation irrégulière d’un ensemble de clepsydres installées dans l’obscurité d’un lieu invisible d’où les chocs liquides annoncent l’apparition aléatoire des évènements de l’improvisation. Elle creuse aussi l’espace et sa profondeur. Les reflets des eaux dormantes du canal du Midi sur les vidéos projetées en continu sur les murs de la salle, doublent le monde des choses et des rêves, ouvrant ainsi les portes des aventures de l’inconscient et annonçant la mort des âmes puisque, pour Héraclite, leur devenir est eau.

La mort exhibe son masque dans le rituel qui soutient l’improvisation de Jean Marc. Son entrée dans un cercle de lumière rouge, initie une danse sauvage rythmée par les percussions sur le sol de deux longs bâtons tenus à bout de bras. Errance sonore et folie d’un chaman ressuscitant des rites anciens ou inventant des célébrations nouvelles.

/Sonder les « Poésies Verticales » à l’image des eaux dormantes, ou encore rechercher, à la poursuite du vertical, « la situation de l’être sur l’échelle des choses » comme le dit R.Juarroz, c’est ici l’occasion, toujours périlleuse pour l’acteur, de convoquer les évènements d’un passé réel ou rêvé, en sollicitant les éléments de la matière : en plus de l’eau, la terre, l’air et le feu. Cailloux placés en équilibre instable, bois et tubes résonnants qui prennent le relais de la voix chantante ou psalmodiante, éclat des lumières jaillissantes qui viennent délimiter sur le mur du Ring la porte fermée, refusant de s’ouvrir vers un univers resté inaccessible aux mots du poète et aux pressions du corps de l’acteur.

Mais, pour terminer, ce qui donne toute sa portée métaphysique à la métaphore théâtrale, c’est l’image splendide des flèches, jouant le drame de l’être jeté dans le monde et livré à l’angoisse. Flèches aux empennages multicolores lancées vers un cercle de lumière sans point de départ défini, pour un destin hors de toute origine temporelle ou spatiale. Et y retrouver la tragédie existentielle de l’Homme Mage Vertical.

Il y a des flèches qui se repentent en vol / et rentrent leur pointe, / elles s’approchent de la cible/ et ne font que la toucher.

Beaucoup comprennent tard/que le destin est de voler/ et non de se ficher

Les cibles sont des leurres / qui trompent les flèches / autant que l’arc et l’archer

Plus que de viser quelque chose,/la clé est de tout viser ./ Le pari de la vie / est à tous les numéros.

Robert Juarroz - Treizième poésie verticale.

Dans le Poème Impromptu, l’action fait exploser le langage du poème et révèle, derrière les mots, la présence insaisissable des choses. La magie de l’improvisation de Jean Marc Richon, y donne à entendre, dans l’oralité, la musique du souffle de l’homme, à percevoir aussi la solitude de son inconsolable singularité, celle de l’être des Poésies Verticales.

Bernard Astié

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vendredi 2 Mars 2012

 au Ring à 19h

duo Saitoh Tetsu (contrebasse) et Jean-Laurent Sasportes (danse)

saitohs

 

http://www.japanimprov.com/saitoh/
http://www.jsasportes.com/main/dance.php


Depuis 1979 Jean Laurent Sasportes est danseur soliste de la célébrissime compagnie de PINA BAUSCH de Wuppertal.
Il est de toutes les pièces depuis le début de la compagnie.
Il est aussi directeur de la compagnie de danse/théâtre « CAFEADA » et improvisateur.
C'est au contact de Peter Kowald (lui aussi de Wuppertal) qui développe son travail de danseur improvisateur.
Il viendra au RING avec le contrebassiste de Tokyo Tetsu Saitoh.
Saitoh est un grand voyageur de l'improvisation et sa culture musicale est tout simplement immense,
De l'orchestre symphonique au tango (qu'il joua à Buenos aires avec Pugliese) en allant à la musque chamanique de la Corée du Sud,
au jazz et enfin l'improvisation à laquelle il consacre aujourd'hui toutes ses énergies et ses recherches.
Ces deux hommes vont nous donner à vivre un moment de création unique et intense..soyons nombreux à le partager.

Tetsu Saitoh est contrebassiste, compositeur et vit à Tokyo où il est né en 1955.
C’est aussi un grand voyageur dans le monde de l’improvisation « non-idiomatique ».
Il faut remarquer que La culture musicale du contrebassiste est tout simplement immense.
De l’orchestre symphonique au Tango (à Buenos Aires il joue avec l’orchestre de Pugliese)
en allant à la musique shamanique en Corée du sud, au jazz il n’y a aucun domaine que ce grand virtuose n’est abordé.
 Il est aussi le fondateur et le directeur du label de disques « Travessia ».
Impliqué dans la danse il enseigne à l’école de butoh de Tokyo fondé par Ijikata. Il fut par ailleurs directeur musical du théâtre « TAO ».
Son duo avec le danseur Jean Sasportes a joué au Japon et en Europe du nord , ce sera une première française

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dimanche 5 Février 2012

au Ring à 17h30:

         Nils Ostendorf (trompette)                    Michel Doneda (saxophones soprano)

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©  Hideto Maezawa

Nils Ostendorf, directeur musical de Thomas Ostermeir de la Schubühne de Berlin
est par ailleurs un improvisateur internationalement reconnu.
Depuis 30 ans Michel Doneda est de l'aventure de l'improvisation  et a joué sur les 5 continents.
Les 2 musiciens appréhendent le son dans son sens le plus concret,
écoutant et donnant à entendre le plus possible de détails comme pour « entrer à l’intérieur ».
Leur musique invite à un voyage dans un espace sonore inouï porté par l'inspiration et la respiration. 
Disque à paraître chez Absynthe record (Berlin)

http://nilsostendorf         http://micheldoneda


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mercredi 18 Janvier 2012

à la librairie Ombres blanches

EVAN PARKER
(saxophone soprano)

19h30 discussion suivie d'un concert

evanparker

http://www.ombres-blanches.fr/rencontres/detail/rencontre/1723/evan-parker/rencontre---concert.html
http://evanparker.com/

coproduction IREA-Ombres blanches


IREA (Improvisation, Recherche, Echanges Artistiques) est une association toulousaine loi 1901 dont le but est la diffusion et la promotion des arts improvisés libres
1 Les Cannelles 31450 Deyme FRANCE - N° SIREN  48477702400015 - Code APE  9001Z - Licence de spectacles 2e catégorie N° 1029920
contact: irearing@gmail.com

L'IREA est soutenue par la ville de Toulouse, le Conseil général de Haute-Garonne, Le Ring.
 
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