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INFLUX#2-part II

7 et 8 janvier 2011

Un festival d’improvisation au Ring par l'IREA et le Théâtre2 l'acte

vendredi 7 janvier 2011 / 20h30
1/ David Lataillade: guitare électrique, objets

david_lataillade_small_size.jpg

Allant de paysages sonores abstraits jusqu'au cœur des matières sonores,
je joue des contrastes acoustiques,des rythmes,je tente de rendre des
perceptions d'un temps et d'un espace élastiques.
Partie prenante dans des collaborations avec la danse et la performance,
il est guitariste du trio zed (heddy boubaker sax, fred vaudaux batterie)
http://www.myspace.com/davlata


2/ Duo Cri du Cœur
http://www.fine-k.de/projekte/cri-du-coeur.html
  fine2.jpg

Fine Kwiatkowski:danse
Investie dans le travail corporel depuis l’âge de 4 ans, elle développe depuis 1980
son propre langage du mouvement et du corps.
Elle combine l’improvisation – qui a toujours été au centre de son travail-
avec différentes formes d’art que sont la musique improvisée
et la musique contemporaine, le cinéma, le théâtre et les arts plastiques.

Depuis 1988, ses chorégraphies et performances ont été présentées dans de nombreux
théâtres allemands.
Sa production la plus importante a été jouée à Magdeburg avec le Freie Kammerspiele.
Jusqu’en 1989, Fine Kwiatkowski a dansé en Allemagne de l’Est, en Bulgarie,
en Roumanie et en Pologne.

Depuis 1990, elle s’est produite dans de nombreux lieux en Europe
(France, Autriche, Danemark, Belgique, Espagne) ainsi qu’aux États-Unis.
http://www.fine-k.de/


Willehad Grafenhorst:video,électronique
D’abord musicien improvisateur en jazz , rock, hip hop, il s’est tourné vers les arts visuels
(vidéo pilotée par ordinateur),
et a travaillé avec différents artistes de la scène improvisée allemande et française.
Principalement avec la danseuse Fine Kwiatkowski  qu’il a rencontrée une première fois en
1986 pour une tournée en RDA, puis retrouvée en 2002 pour la réalisation de plusieurs projets
(Cri du Cœur- 2003, Corps paysages sonores- 2003, Monologue -2005, Courants 2006).
II a également coopéré avec la trompettiste Birgit Uhler. Hors d’Allemagne,
il est apprécié par de nombreux artistes français, musiciens, danseurs, plasticiens,
performeurs ou vidéastes ( D.Chiesa, Ch Guez, K Maad, M.Raji, C.Cardoen, M.Mathieu,
M Altenburger, M.Pichelin, M.Doneda , ou espagnols (collectif IBA à Barcelone)
http://www.grafenhorst.info/
willehad_grafenhorst

samedi 8 janvier 2011/ 17h30:

table ronde  "à propos de l'improvisation"

- Etre dans l’improvisation libre pour un artiste aujourd’hui c’est sans doute se situer sur une frontière
-une ligne, une marge - floue et fragile, entre contingence et rêve, réalité et utopie ou encore instant et durée.

                                                  Dans la dynamique de la mondialisation galopante, la distance s’agrandit aujourd’hui entre ce qui relève
                                      de l’art d’une part, et ce qui se ramène d’autre part à la reproduction formatée d’objets culturels essentiellement
                                  motivée par des raisons mercantiles.

                                               Dans ce contexte la question peut se poser aujourd’hui de la place de la musique improvisée dans le champ
                                        des arts contemporains.

                                                 Sans se placer exclusivement dans la perspective de l’art comme manifestation mécaniquement liée aux
                                           structures sociales et économiques du monde, ni se limiter à une réflexion sur le rôle grandissant de
                                              l’individuation dans la création aujourd’hui, il est sans doute urgent de questionner les enjeux esthétiques
                                     et politiques de l’improvisation libre dans sa démarche émancipatrice .

                                          Née et développée en Europe après le free jazz nord-américain, l’improvisation «non idiomatique» avait trouvé,
                                             dans les revendications sociales de la fin des années 60, un ferment puissant. Même si le contexte politique
                                        et social a changé, la motivation artistique pour la construction d’un nouveau modèle, à l’opposé du schéma
                                     dominant, reste déterminante pour ses acteurs.

                                            Dès lors s’il ne subsiste guère de doutes sur son dynamisme et sa capacité de renouvellement, ce sont les
                                             formes particulières que peut revêtir aujourd’hui cette activité créatrice qui peuvent donner lieu à des interrogations.

                                           S’il est toujours vrai que « la musique improvisée se renouvelle à travers chaque musicien, à travers
                                   la
singularité de chaque individu» [1], il est patent que l’apparition de nouvelles esthétiques,
                                         en particulier avec l’utilisation de nouvelles lutheries électroacoustiques et informatiques, les unions et
                                           croisements interdisciplinaires qu’elle entretient avec la danse, le théâtre, la poésie, la vidéo ou encore
                                           le cinéma, créent à la fois les conditions d’un enrichissement, mais aussi le risque - au regard des
                                        contraintes économiques toujours plus fortes-, d’un émiettement des forces et de la mise à disposition
                                              utilitaire des énergies créatrices innovantes. Au service de formes artistiques «reconnues» et «acceptables»
                                      par les institutions…

                                          Dépasser ces risques et parier sur le développement de nouvelles perceptions, pour faire de l’esthétique
                                 une nouvelle approche du politique [2], telle pourrait être une de nos tâches à venir.

                                          Anticiper les espaces nouveaux de liberté pour l’écoute et le regard, redonner toute sa place au rôle
                                             du corps dans la création artistique en temps réel, ces objectifs et bien d’autres peuvent être visés,
                                          via les nouveaux chemins que l’improvisation ouvre sans cesse. La vitalité et le nombre croissant
                                          des créateurs en offre la perspective comme l’atteste à l’évidence la présence de jeunes musiciens,
                                      porteurs de projets particulièrement innovants, dans ce festival et à cette table ronde.

Recueillir, favoriser et diffuser leurs témoignages, c’est un des buts que s’est fixé
 l’IREA pour son festival Influx#2  ce 8 janvier 2011!

[1] Denis Beuret dans « ractions.meyer ; 12.26 commentaires ; www.denisbeuret.ch/
[2] Jacques Rancière « Le spectateur émancipé » La Fabrique éditions.

avec Jonas Kocher / Gaudenz Badrutt / Michel Doneda /
Jean-Luc Cappozzo / Christine Wodrascka / Frédéric Cavallin /
Elisa Trocmé / Rémi Brassié / Juan Jimena... / animée par Bernard Astié

L'enregistrement à télécharger ici

samedi 8 janvier 2011/ 20h30:

Duo 
Gaudenz Badrutt: électronique 
http://www.musinfo.ch/index.php?content=maske_personen&pers_id=653
Jonas Kocher: accordéon           http://jonaskocher.net/
Les deux musiciens suisses collaborent régulièrement depuis de nombreuses années au sein de divers projets de
musique improvisée: ( avec Hans Koch, Bertrand Gauguet, Olivier Toulemonde, Michel Doneda, biennelectronic orchestra).
En duo, ils développent un subtil travail explorant les relations étroites entre les sons quasi électroniques de l'accordéon
et des modes de jeu très instrumentaux à l'électronique créant ainsi un univers sonore fragmenté, toujours ouvert sur
l'instant présent et les accidents.

jonas_kocher

Jonas Kocher - accordéon

Jonas Kocher a développé depuis quelques années des modes de jeu très personnels à l'accordéon,
celui-ci est joué autant comme un instrument que comme un objet sonore. Concerts et collaborations avec
Peter Evans, Michel Doneda, Thomas Lehn, Urs Leimgruber, Christian Weber, Christian Wolfarth,
Olivier Toulemonde, Raed Yassin, ...
Compose également pour la radio, le théâtre et des ensembles; réalise des projets de théâtre musical
et des installations.


gaudenz_badrutt


Gaudenz Badrutt - électronique
Gaudenz Badrutt, initialement pianiste classique, surtout dans le domaine de la musique contemporaine,
est actif depuis une dizaine d'année dans la musique électronique et improvisée. Son travail se situe à la
frontière de l'électro minimale, de la noise et de la drone music. Il est la moitié du duo strøm et joue en
concert avec e.a. Hans Koch, Bertrand Denzler, Bertrand Gauguet, Tomas Korber, Burkhard Beins.
Gaudenz Badrutt réalise également des installations sonores et vidéo.
http://www.shizophonic.ch

mardi 26 avril 2011

au Ring

DAUNIK LAZRO   
saxophone baryton

  daunik1.jpg
 
    Musicien d’une grande intégrité, Daunik Lazro fait preuve d’une
exemplaire fidélité à l’esthétique qu’il a choisie dès ses débuts.
Spontanéité et mise en jeu lyrique d’un expressionnisme qui a valeur
de témoignage et ne peut advenir, du cri au chant,
qu’à travers une libre improvisation, à l’écoute de soi et des autres.
Reflet et mémoire passionnelle des incantations d’ Ayler
comme de la dynamique d’ Ornette Coleman, son saxophone,
il ne faut pas s’y tromper, est porteur d’une infinie tendresse.
 
Jean-Paul Ricard (Dictionnaire du jazz,  Ed. Robert Laffont, Coll. Bouquins)

     daunik2.jpg
    

30 octobre 2011

Seijiro Murayama  (percussion) 

seijiro

18h : solo

18h45 : trio avec Michel Doneda (ss) et Sébastien Cirotteau (tp)

Seijiro Murayama est un musicien improvisateur et compositeur (percussionniste).
Improvisateur depuis 1982, il a notamment joué avec Fred Frith, Tom Cora, Keiji Haino
au Japon et aux USA dans les années 80.
En France et en Europe il se produit dans des petits ensembles (duos avec Jean Luc Guionnet, ,Eric Cordier,
Didier Lasserre...- Trio avec Thierry Madiot et Pascal Battus) . Il a collaboré avec la compositrice Pascale Criton
et joue régulièrement  avec des  musiciens européens tels Klaus Filip,
Axel Dörner et japonais (Taku Unami, Toshimaru Nakamura....).

Il improvise actuellement en solo (seulement avec une caisse claire) et développe également
des projets interdisciplinaires liant la musique à d'autres formes (danse, vidéo, peinture, photos, littérature etc).
L'improvisation présente pour lui un intérêt artistique majeur,  et sa démarche fondée sur l'attention,
 l'espace, le lieu, le silence et l'énergie du public, s'exprime
d’abord dans la musique mais aussi sous forme de textes écrits.

Musicien qui réinvente l’usage d’un instrument utilisé avec une maîtrise technique étonnante,
 il réalise de véritables sculptures sonores, pour des créations qui transcendent
l’espace musical dans un élan proche du tragique.

Il a participé à de nombreux festivals en Europe et sa production  discographique (une trentaine d’opus)
se partage entre le Japon (de 1984 à 1999) et l'Europe (depuis 1999).

Sa venue à Toulouse s'inscrit pleinement dans la prospective artistique innovante
développée conjointement par l'IREA et le Théâtre2l'Acte au Ring depuis 2005
.

Concert organisé par l’IREA et le Théâtre2 l’Acte dans le cadre des "Beaux Dimanches" du Ring




INFLUX#3 
9 et 10 décembre 2011

Un festival d’improvisation au Ring organisé par l'IREA

vendredi 9 décembre
20h30:



1) Paul Rogers contrebasse solo
2) Lelio Giannetto contrebasse solo
3) duo Rogers-Giannetto

Merci à Renaud Gruss pour le prêt de sa contrebasse.

Lelio Giannetto, contrebassiste sicilien,
a fondé à Palerme le groupe
Curva Minore.
Musicien et pédagogue, il est considéré selon Gigi Razete
(dans le journal La Repubblica du 15 novembre 2006)
comme « le maître à penser de la scène musicale sicilienne la plus vivace ».
Interviewé par Rosario Tomarchio (Improjazz n° 177), il définit l’improvisation comme  
« une recherche continue, sans point fixe ».
Il rappelle que, pour lui, elle est- bien plus qu’un style musical-
un véritable processus de constitution de l’être ;
processus de connaissance active et d’expérience du Moi.
En conséquence l’improvisation ne s’improvise pas, mais elle suit un lent cheminement vital,
vers la conscience, que la culture a effacée, de la nature improvisatrice de l’homme.
L’improvisation permet ainsi de toucher la musique réelle,
qui se matérialise dans l’expression de nécessités intérieures profondes.
Il faut en venir alors à écouter le silence pour pouvoir écouter le son,
car le son nous écoute et la musique n’existe que grâce à l’écoute.

Curva Minore, créée en 1997, a commencé en 2001,
avec une manifestation nommée « Le Son des Soleils »,
un travail de sensibilisation avec les écoles de Palerme et d’ Enna.
Centré sur les musiques contemporaines (académiques et expérimentales),
ce projet a pour objectif de mettre les élèves de collège (et maintenant des étudiants)
en présence de formes musicales dont ils ignorent complètement l’existence,
en passant par des compositeurs comme Stockhausen,
Cage, Cardew, ou encore Scelsi et Sciarrino.
Ces premiers contacts sont très prometteurs,
en particulier lorsque ces jeunes musiciens
s’exercent à côtoyer le domaine de l’improvisation libre.

La découverte de la musique improvisée radicale s’est faite, pour Lelio Giannetto,
principalement à travers des rencontres de musiciens.
L’étincelle a jailli en premier au contact du contrebassiste Peter Kowald.
Bien d’autres liens ses ont créés, notamment avec le saxophoniste sicilien
Gianni Gebbia ou encore Joëlle Léandre.


lelio_gianetto

                                                                                                                  Paul Rogers n’est pas un bavard.
Sauf lorsqu’il a entre les mains sa contrebasse « extraordinaire »
conçue avec et pour lui, et qui possède cette sonorité si particulière.
S’il n’est pas toujours perceptible de sentir  la différence au sein d’un ensemble,
l’art du solo ne peut lui, rien cacher.
Et c’est en toute liberté que Paul nous livre ici les différentes facettes de son jeu reconnaissable entre tous.
Après avoir longtemps été le bassiste d’Outre Manche à inviter dans toutes les sessions,
Paul Rogers a muri et s’est calmé, bien que l’excitation du concert soit toujours sa recherche première.
Jouer, jouer, jouer.
Cette invitation qu’il nous lance est une sorte de carte de visite
d’un savoir-faire étonnant et passionnant.
Que ce soit à l’archet, où il révèle un sens aigu de la dramaturgie
allié à une étude poussée de la musique classique, baroque tout particulièrement,
ou en pizzicato, où la profondeur des sons se marie à une dextérité hors du commun,
Paul Rogers nous entraine dans son univers onirique, sensible,
violent parfois car l’énergie est toujours là, sans doute plus canalisée mais bouillonnante,
avec ces accents de comptines typiquement britanniques issues du folklore, d’un passé proche,
incontournable et tendu déjà vers le futur.
Paul Rogers avance à grand pas, dépêchez vous de le suivre. (Philippe RENAUD)






             paul_rogers



La rencontre du 9 décembre au Ring, ce sera donc celle de deux territoires et de deux histoires de l’improvisation radicale :
la Grande Bretagne foyer créateur de l’improvisation libre en Europe, avec Paul Rogers, et avec Lelio Giannetto,
la Sicile qui n’est déjà plus une terre inconnue,mais qui offre un passé musical riche et un avenir à découvrir.

Avec la certitude qu’on assistera à un évènement plein d’émotions, où malgré les différences de culture,
l’improvisation nous ouvrira à une universalité de langage
.






samedi 10 décembre 2011
17h00

table ronde:


Autour de "Improviser librement. Abécédaire d'une expérience" de Lê Quan Ninh

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Braver le paradoxe qui consiste à décrire une pratique qui échappe, de fait, à tout discours,
c’est l’objectif premier de la table ronde animée par Lê Quan Ninh, autour de son livre « Improviser librement ».
Expérience d’une action et d’un processus, qui ne s’évaluent ni à l’aune d’un objectif, ni donc de son résultat, l’improvisation libre est une poésie de l’instant.
Comme tout art véritable, elle creuse le sentiment d’existence, qui conduit l’artiste à se tenir hors de soi dans la recherche de la vérité.
Il s’agit, par essence, d’une entreprise qui relève d’une multitude d’approches singulières.
Elle ne peut donc que s’enrichir des contributions des acteurs et des spectateurs qui la vivent.

C’est cette convergence, sinon cette confrontation d’opinions et de témoignages que veut faire émerger cette table ronde.
Pour cela elle a fait appel au concours d’un musicien qui occupe une place éminente dans ce domaine,
et dont la réflexion sur sa pratique peut constituer aujourd’hui un point d’ancrage et un apport essentiels à l’essor de l’improvisation libre.

Profiter ici et maintenant de la contribution de Lê Quan Ninh,
c’est une opportunité qui est appelée à faire date comme témoignage vivant sur la musique du présent…ou de l’a-venir.

Bernard Astié pour l’IREA
l'enregistrement de la table ronde peut être téléchargé ici


samedi 10 décembre 2011

20h30:

1/ Gaëlle Rouard (cinéma expérimental)  Marc Pichelin (synthèse analogique)   Martine Altenburger (violoncelle) 

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       Photo de marc pichelin: Kristof Guez
"Au cinéma, l'histoire est une surface.
Au 7ème art c'est la profondeur sensible qui s'étend au-dessous de cette surface : l'insaisissable musical."  Germaine Dulac  1928

Cet insaisissable toujours fringant, trois ouvriers de l'improvisation vont tenter de le ceinturer
pour le retenir et le délivrer le temps d'une rencontre : exercice périlleux.
Avec du cinéma, des sons fixés et un archet, il s'agit d'un travail de sculpture donnant la part belle aux aléas du jeu,
à la surprise pour faire "sortir", advenir cela même qu'on ne peut se figurer clairement,
ce qui ne peut être préfiguré, prémédité consciemment. A l'aventure donc !
2/   Frédéric Blondy (piano) Lê Quan Ninh (percussion)
"Exaltatio utriusque mundi"

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"Deux mondes, piano et percussion, et une collaboration entamée depuis la fin des années 90.
Ces ultimes aventuriers sont unis par une alchimie complice, avec alternance réfléchie du silence et de la fureur impure,
où tous clapotis, cordes pincées, procurent la sensation de l'éphémère.
Lê Quan Ninh n'est plus à présenter dans son exploration des éléments,
dont les plus belles traces subsistent avec le Quatuor Helios ou Michel Doneda.
Frédéric Blondy, lui, a expérimenté les possibilités soniques du clavier, marqué par l'impact de Cecil Taylor,
puis s'est penché sur l'aspect plus méditatif des pièces de Cage ou Feldman.
On pense à la poésie, au nom d'une continuelle et infaillible expansion... Rien d'hermétique à tout cela,
"le hasard est une main plus sûre" (troisième morceau).
Les frottements des cymbales et de la peau [...], tous les ajouts d'objets que l'on cherche à discerner
produisent quelque chose de curieusement pondéré. Bref, c'est l'équilibre de l'irrationnel.
Tous les éléments usuels, dégradés, oscillants du quotidien le plus trivial, parviennent à créer la merveille chaotique;
une anarchie enfin concevable, ponctuée par un silence strident; un cosmos."
Vincent Lecoeur pour la revue Octopus (Supplément de la revue Mouvement)- Décembre 2003
http://www.fredericblondy.net/fr/21exaltatio.htm


liens:
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paul rogers

frédéric blondy

lê quan ninh

gaëlle rouard 

martine altenburger
marc pichelin